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Pâques Orthodoxe est célébrée d'une manière unique dans toute la Grèce, chaque région la fête de différentes manières avec des coutumes et traditions qui sont propre à chaque région.
Noël-Athènes 2021, et notre quotidien devient une fête
A partir du 7 décembre et pendant plus d'un mois 38 jours, la municipalité d'Athènes nous invite à fêter Noël dans une ville pleine de lumière et de chaleur.
Stavros Tsiolis né à Tripolis en 1937 est un metteur en scène qui a suivi grâce à son œuvre riche, en grande partie, le parcours du cinéma grec.
Ayant travaillé comme assistant-metteur en scène dans 54 films à l âge d’or du cinéma commercial grec, il fait aussi ses propres films à succès commercial dont Abus de pouvoir tourné en 1970 reste le plus connu et suivi à plusieurs reprises par les spectateurs de la télévision.
Τsiolis choisit la voie du silence pendant quinze ans avant d’effectuer son retour dans le cinéma avec le film Concernant Vassili, en 1985, œuvre poétique de recherche intérieure qui rompe avec le style de sa première période.
Mais le tournant décisif qui va marquer le reste de sa carrière cinématographique survient avec Invincibles amants, un « road-movie » original dans le Péloponnèse des années ‘ 70 qui rapproche un garçon de douze ans avec une fille solitaire voire originale.
On trouve ici les éléments clés de la « poétique » de Tsiolis: l’exploration d’une autre Grèce non-touristique, d’une « Grèce profonde », dans les paysages et les villages abandonnés du Péloponnèse, les personnages inhabituels habités par la tendresse, l’ humanisme et le sens de l’humour, les rythmes lents, éléments qui font de Tsiolis une sorte de « Jarmusch grec ». « Low budget » et acteurs non-professionnels, groupes de musique traditionnelle sont aussi au menu du metteur en scène.
Il arrive à l’apogée de son nouveau style basé sur les mêmes ingrédients avec les films S’il vous plait, femmes, ne pleurez pas (1992) et Les femmes peuvent attendre, comédies raffinées qui témoignent de l’esprit subtil et de la gentillesse profonde du créateur.
Théodore Maragos est l’un des plus remarquables représentants du cinéma politiquement coloré en Grèce, qui utilise la satire comme outil de critique sociale.
Né en 1944 dans la province de Messinie dans le Péloponnèse, il commence sa carrière comme dessinateur dans des revues et s’occupe également de la peinture, avant de se consacrer entièrement au cinéma en tant que réalisateur, scénariste et monteur.
Il fait son début sur le grand écran avec deux dessins animés, primés au festival international du film de Thessalonique : Tsouf (1969) traite l’influence de l’argent sur l’homme et Chut! (1971) présente le petit homme écrasé par la bureaucratie.
Par la suite, il tourne deux documentaires, Le Terrain, un court-métrage de 1971, interdit par la dictature des colonels et La Lutte (1975), sur la résistance contre le régime de la junte. Tous les deux ont été récompensés au festival de Thessalonique.
Son premier long métrage, Prenez vos places, apparaît en 1973, mais le grand succès commercial arrive avec ses deux prochains films : Par où pour le dépotoir?, en 1978, et Thanassis, serre-toi encore la ceinture, en 1980 (prix du meilleur scenario au festival de San Remo).
Dans ces deux grands succès du box-office, Maragos collabore avec le grand comédien Thanassis Vegos et, pour une fois encore, met dans son collimateur les maux de la société grecque, comme la corruption, la fraude fiscale et l’indifférence de l’administration face aux besoins du citoyen.
Dans Apprends à écrire mon petit en 1981, un film apprécié tant par le public que par les critiques, il aborde les problèmes de l’éducation nationale en Grèce et du chômage des jeunes diplômés.
Par la suite, il a réalisé plusieurs documentaires, deux séries télé, ainsi que trois films, toujours faisant preuve d’un regard critique sur la vie politique et sociale, dénonçant les mauvaises pratiques enracinées dans le système politique, l’inefficacité de l’administration, ou encore l’indifférence face à la destruction de l’environnement.
Il faut retenir que Maragos a pu combiner la critique sociopolitique avec le succès commercial à un moment où l’invasion de la télé avait provoqué un coup fatal à l’art cinématographique et à son impact sur le grand public.