Nous savons tous que les médias sont à la recherche de scoops pour leurs gros titres. Bien sur, la Grèce reste en tête du filon avec son instabilité « politico-économique ».
Ce petit pays de l’Europe, aux paysages magnifique, subit plus de dégâts, avec les informations déformées et diffusées par les médias internationaux que par la crise intérieure elle même.
En 2011, malgré le nombreuses grèves qui avaient perturbées les transports en commun, les aéroports, les traversées maritimes, ou encore l’accostage des bateaux de croisières, le tourisme francophone avait enregistré une hausse du tourisme francophone de presque 20%.
Cette année, bien qu’aucune grève ne perturbe le pays, dès le mois d’avril on enregistrait déjà une baisse de 20% de la fréquentation. En Mai le bilan est déjà plus lourd et les réservations pour les mois d’été enregistre des baisse de plus de 40%. La raison qui cause ce désastre au pays est uniquement médiatique, c’est en fait les campagnes de presse diffusant des images « anti-branding » de la Grèce, En quelques semaines des images de révolution avec Athènes en feu ont fait le tour du mondes, des informations erronées circulent sur la toile, et détruisant ainsi l’espoir des citoyens grecs d’avoir du travail pour la saisons estivale.
En 2012, les agences de voyage, ont dirigés leur clientèle vers d’autres destination en laissant ainsi le peuple grec livré à son triste sort. Dès à présent on constate des baisses importantes dans les tarifs des séjours en Grèce. Des offres de prix vous offrant des séjours de 8 jours à partir de 400€ pour 8 jours, des offres avec des services remaniées, des promotions dans les traversées maritimes 4 pour le prix de 3, des tarifs de chambres d’hôtel en baisse de 20 à 30%, une multitude d’appel au secours qui cherchent à faire revenir le touriste qui représente plus de 20% des emploies en Grèce.
Depuis les élection du 6 mai, en raison des incertitudes politiques et des infos médiatiques, les annulations de séjours ont été nombreuses, la saison 2012 s’annonce plus sombre. Les réservations on connus une baisse de 50%. Le tourisme, considéré comme un fleuron de l’économie grecque, avec la marine marchande, représente quelque 768.000 emplois directs et indirects et 15,7% des revenus du pays, selon le SETE (association des professionnels du secteur touristique). »Beaucoup d’hôtels font des efforts considérables, mais il ne s’agit pas de cela. C’est une question de sécurité et de rapport qualité prix », estime M. Drakopoulos. »Les média étrangers n’ont présenté que les heurts autour de (la place centrale d’Athènes) Syntagma sans rien montrer du reste de la Grèce, où les conditions sont à l’exact opposé », déplore-t-il.
En France, les réservations de l’été pour la Grèce sont en baisse de 30%. « Il y a un impact psychologique du contexte global sur la clientèle, c’est certain », dit René-Marc Chikli, président de l’association des tours-opérateurs français CETO.
En 2011 et malgré la crise, les revenues du tourisme en Grèce ont été de 10 milliards d’euros en dépit de la contre-publicité faite au pays par la crise financière et sociale qu’il a traversé. Au sein de la zone euro, les pays notés triple A apparaissent comme les plus réticents à aider la Grèce à se renflouer et à se désendetter, et les plus exigeants en matière de mise en oeuvre d’une politique d’austérité et de dérégulation. Ont ils intérêt à ce que la Grèce ne trouve pas toute seule le moyen de sortir de la crise???
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Campagne
La Grèce a adopté le plan d’austérité le plus sévère de l’ère moderne. De fortes hausses d’impôts accompagnées de baisses des salaires et des retraites ont permis de faire passer le déficit budgétaire primaire de 24,7 milliards d’euros à 5,2 milliards en à peine deux ans… mais cela au prix d’un impact colossal sur la vie des Grecs.
Le Parlement grec a récemment adopté un ensemble de nouvelles mesures. En mettant l’accent sur les réformes structurelles, nous avons l’occasion de bâtir une nouvelle Grèce. Une Grèce moderne, productive et créative avec un avenir viable au sein de l’Europe.
Nous n’en avons pas fini avec la rigueur. Le taux de chômage a déjà atteint 21%. Le tribut est lourd et il ne doit pas être payé en vain. Nous entrons dans une cinquième année de récession. Nos partenaires européens ont été à nos côtés. Mais nous avons besoin d’un soutien et de la latitude nécessaire pour sortir de ce cercle vicieux. Et nous méritons de savoir que nous avons de bonnes chances de réussir.
Nous travaillons dur et nous payons nos impôts. Et pourtant nous subissons injustement les idées reçues actuellement si répandues au sujet des Grecs. Nous sommes européens et nous aspirons à jouer un rôle constructif au sein de l’Europe. Nous tiendrons nos engagements. Nous avons déjà fait des sacrifices. Nous sommes prêts à en faire davantage. C’est notre avenir qui est en jeu.