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Visite Acropole d'Athènes en français de manière immersive !

Visite audio guidée de l'Acropole en français

Le 31/03/2023

Découvrir une nouvelle expérience immersive et riche en informations et illustrations réalisée par Grèce vacances et Kyma-Web pour vous, lors de votre passage sur Athènes !

Coutumes et traditions de Pâques

Le 17/04/2022

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Pâques Orthodoxe est célébrée d'une manière unique dans toute la Grèce, chaque région la fête de différentes manières avec des coutumes et traditions qui sont propre à chaque région.

Célébrer Pâques à Monemvassia

Le 15/04/2022

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Monemvassia, au sud du Peloponnèse, en Laconie, est une citadelle médievale sur un imposant rocher et qui porte avec fiérté...

Noël 2021 au Moulin des Elfes de Trikala - Parc à Thème

Noël 2021 au Moulin des Elfes de Trikala

Le 13/12/2021

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Le Chateau des Elfes, le plus grand parc sur le thème de Noël en Grèce

La fabrique de Noël - Fêtes de fin d'année 2021 à Athènes

La fabrique de Noël 2021 à Athènes

Le 13/12/2021

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L'usine du Père Noël est la plus grande attraction sur Athènes en dehors du programme des fêtes de la ville.

 

Noël 2021 Athènes - 38 jours de fêtes dans toute la ville (3/3)

Noel 2021 - Athènes est en fête (3/3)

Le 12/12/2021

Calendrier des activités partie 3/3

Noël 2021 Athènes - 38 jours de fêtes dans toute la ville (2/3)

Noel 2021 - Athènes est en fête (2/3)

Le 11/12/2021

Calendrier des activités partie 2/3

Noël 2021 Athènes - 38 jours de fêtes dans toute la ville (1/3)

Noel 2021 - Athènes est en fête (1/3)

Le 10/12/2021

 

Noël-Athènes 2021, et notre quotidien devient une fête

A partir du 7 décembre et pendant plus d'un mois 38 jours, la municipalité d'Athènes nous invite à fêter Noël dans une ville pleine de lumière et de chaleur.

COSTA GAVRAS

Le 08/03/2013

Costa-Gavras


Costa-Gavras, né en 1933 en Arcadie dans le Péloponnèse, est un réalisateur et producteur du cinéma français. Gavras quitte la Grèce après le lycée pour s’installer à Paris et en 1968, il obtient la nationalité française.
En France, il fait des études en lettres, puis, il intègre l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques. Il travaille, ensuite, en tant que critique de cinéma et auprès de Jean Giono, d’Henri Verneuil, de Jacques Demi et de René Clément, il découvre les plateaux de cinéma. 
En 1958, Gavras dirige "Les ratés " un court-métrage et plus tard, en 1965, il débute sa carrière dans les longs-métrages avec "Compartiment tueurs ". En 1969, il triomphe avec "Z ", film qui lui donne la réputation d’un grand cinéaste engagé. 
Gavras découvre "Z ", le livre de Vassilis Vassilikos (voir GrèceHebdo no159), après un séjour en Grèce. Le livre, et par la suite le film, esquisse l’histoire de l’assassinat de Grigoris Lambrakis, député de gauche.
Avec Jorge Semprun, Gavras écrit le scénario et le film est tourné par la maison de production de Jacques Perrin. Le film, considéré par les critiques comme le premier grand film politique français, a connu un succès à travers le monde et reçu plusieurs récompenses par l’Académie du Cinéma, les Oscars, le Festival de Cannes etc.
 
A propos du film, Gavras déclare que " l’assassinat de Lambrakis a été suivi par les Grecs comme une énigme policière, avec ses expertises, ses démentis, ses rebondissements spectaculaires. C’est ainsi que Semprun et moi avons conçu le scénario.
Afin d’universaliser notre cri de colère, de démonter le mécanisme de la répression politique, d’où qu’elle vienne et de le rendre accessible au plus vaste public".
Jacques Perrin, suite à la fin du tournage, arrive en Grèce, ‘’formant un faux couple de touristes avec Michèle Ray, l’épouse de Costa-Gavras’’, dans le but de rencontrer le compositeur Mikis Theodorakis. La police ne les quittant pas des yeux, ils ont pu faire savoir à Theodorakis ce qu’ils désiraient via des intermédiaires.
A son tour, Theodorakis leur a fait ‘’parvenir des bandes magnétiques où il chante lui-même les thèmes proposés". A Paris, c’est Bernard Gérard qui reconstituera tous les thèmes. 
Au début des années 70, vient "L’Aveu " d'après le récit autobiographique d'Arthur London, ancien vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie. A l’époque, on lui reproche d'attaquer la droite puis la gauche, alors qu'il ne voulait que dénoncer les totalitarismes. Plus tard, "Etat de siège " prend pour cible la main-mise politique des États-Unis sur certains Etats d'Amérique latine. Reste à la mémoire des spectateurs l’interprétation remarquable d’Yves Montand. 
Εn 1982, Gavras tourne "Missing ", un autre film de dénonciation. C'est en effet un producteur hollywoodien qui lui propose de réaliser ce film  sur la responsabilité des services secrets américains dans la chute, au Chili, du gouvernement d'Alliance Populaire du Président Allende. "Missing ", qui est très bien accueilli par le public, a reçu la Palme d'Or à Cannes en 1982 et un Oscar pour la meilleure adaptation. 
En 2001, dans Amen, un de ses films les plus controversés, Gavras y dénonce le silence du Vatican sur l'extermination des juifs. Par la suite, avec Le Couperet (2005) Gavras s’attaque à l’horreur économique et avec Eden à l’Ouest (2009), il se livre à une narration du sort des exilés.
Son dernier film, Le Capital  ne fait pas exception à la règle, Gavras, donc la carrière est marquée par des films dont les sujets sont brûlants s'attaque cette fois au monde de la finance sur fond de crise économique internationale. 
Costa-Gavras est nommé Président de la Cinémathèque en 1980 puis, de nouveau, en 2007. Il a été, récemment, nommé docteur honoris causa à l'Université Aristote de Thessalonique. 
Le ton du style cinématographique de Gavras nous est dévoilé dès les débuts du Z"Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est VOLONTAIRE". De cette façon, Gavras affirme que son cinéma sera une arme qui dénonce.
Il a, depuis, continué à faire ce qu’il avait envie de faire comme il avait envie de faire, fort de la conviction qu’“un film ne livre pas de message, mais pose des questions”, qu’il “ne dit à personne pour qui voter, mais renseigne le spectateur sur ses relations avec les autres et avec la société”.

JOHN CASSAVETES

Le 08/03/2013

John Cassavetes

Caractérisé comme le pionnier du cinéma américain indépendant, John Cassavetes (1929-1989), fils d’immigrés grecs, a commencé sa carrière dans les années 1950 en tant qu’acteur du cinéma et de la télévision dans des productions bien accueillies.
Esprit vif, Cassavetes, crée en 1956 un atelier de théâtre où règne la méthode de l’improvisation et deux années plus tard il commence à réaliser son premier film quasi documentaire Shadows.
Le film, considéré comme l'écho de la Nouvelle Vague - qui naît à cette époque en France - est un exercice libre de la part du réalisateur et de ses acteurs. Le film, tourné avec une camera à l’épaule et peu de moyens, raconte l’histoire d’un petit groupe de jeunes noirs et métis confrontés à la discrimination raciale.
Le film ayant comme fond la ville de New York et la musique du jazzman Charles Mingus, est mieux accueilli en Europe, gagnant le prix de la critique au Festival de Venise avant d’être diffusé aux États Unis.
C’est avec ce film, plein de liberté et d’intensité, qu’apparait une nouvelle vague new-yorkaise au cinéma américain en s’appropriant les caractéristiques du “cinéma-vérité”.
Cassavetes, dans les années suivantes, s’efforce de concilier la vision artistique avec la carrière à Hollywood et tant qu’acteur et réalisateur. Sans éviter les rapports difficiles et les conflits, il réalise des films pour de grands studios du cinéma américain, tels que Too Late Blues, traduit en français par La Ballade des sans-espoirs (1961) et Un enfant attend (A Child Is Waiting) (1963), le premier film dans lequel apparaît son épouse, l’actrice Gena Rowlands, aux côtés de Judy Garland et Burt Lancaster.
La relation tourmentée de Cassavetes avec les grands studios de production comprend aussi sa participation en tant qu’acteur dans un nombre de films tels que Rosemary's Baby, de Roman Polanski, les Douze Salopards de Robert Aldrich etc. 
Grâce à l’argent qu’il gagne par sa collaboration avec Hollywood, il tourne son deuxième filmFaces en 1968. Écrit d’abord pour le théâtre, Faces, suit la dérive d'un couple d'âge mûr en panne, dans leur aventure extraconjugale. Avec son propre style, Cassavetes libère le jeu d'acteur qu'il place au centre de son dispositif cinématographique et focalise son œuvre sur la classe moyenne américaine.
Le film est sélectionné à la Mostra de Venise dans la catégorie “meilleur film” et “meilleure interprétation masculine”, en revendiquant trois Oscars.
Entouré d’acteurs fidèles à son cinéma (Peter Falk, Ben Gazzara, Seymour Cassel) Cassavetes a aussi réalisé les films Husbands, Minnie et Moskowitz, Opening Night, Torrents d'amour, Meurtre d'un bookmaker chinois, Gloria et Big trouble sans céder aux facilités d’un cinéma idéologique ou sociologique. Les films de Cassavetes parlent des sentiments et des faiblesses de ses protagonistes filmés sans cesse par le réalisateur, souvent jusqu’ à ce que la pellicule arrive à son terme.
John Cassavetes a laissé son empreinte dans l'histoire du cinéma américain influençant également le cinéma européen. Woody Allen, Pedro Almodóvar entre autres, font l’éloge du metteur en scène gréco-américain tout en s’appropriant un certain nombre d’éléments de son œuvre cinématographique.